Suivi des plantes aquatiques sur le Domaine Public Fluvial de VNF DTS
Présentation du projet
Voies navigables de France (VNF) a démarré un suivi des plantes aquatiques de l’ensemble des cours d’eau du Domaine Public Fluvial qui lui est confié.
Différentes plantes aquatiques vivent sous la surface de l’eau et cette diversité permet la vie d’une grande partie de la faune subaquatique. Depuis quelques années, Voies navigables de France est confronté à de nombreuses proliférations d’espèces aquatiques au sein du réseau navigable géré et des systèmes d’alimentation en eau. Véritable enjeu de territoire, le phénomène est de plus en plus marqué au fil du temps, complexe et extrêmement difficile à anticiper. Quelles soient indigènes ou exotiques, ces espèces végétales aquatiques perturbent la navigation, le fonctionnement des ouvrages de navigation, l’alimentation des canaux, les équilibres des écosystèmes et les conditions de travail des agents.
Les canaux sont particulièrement appréciés de ces plantes aquatiques qui développent dans cet environnement, un caractère envahissant. Avec des eaux calmes, ensoleillées, aux températures plus élevées et souvent riches en nutriment (boues), les canaux sont des terrains fertiles pour les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE). Cependant, les effets négatifs de ces nuisibles sont multiples :
- Empêchent le bon écoulement de l’eau (gestion hydraulique)
- Contraignent la navigation
- Impactent les ouvrages hydrauliques (vannes, écluses, siphons…)
- Éliminent la diversité des plantes
- Limitent la quantité d’oxygène dans l’eau (mortalité piscicole)
La plante la plus surveillée actuellement dans les analyses des cours d’eau est l’espèce Myriophylle Hétérophylle, capable de pousser de 30 cm par jour et de recouvrir un tronçon de canal en 3 ans. Au niveau national, VNF a démarré un suivi avec des méthodes de traitement innovantes et a consacré un budget dédié de 1,3 M€.
Dans les canaux de la région, l’envahissement de ces plantes n’est pas encore contraignant mais une attention très particulière est portée sur ces espèces afin de limiter au mieux leur prolifération.
Vous pouvez consulter le rapport dans les documents associés.
Les prélèvements ont exclusivement été réalisés dans les cours d’eau du DPF gérés par la DT Strasbourg. Chaque tronçon est détaillé séparément et des remarques associées permettront d’ouvrir des hypothèses ou des observations à confirmer dans les années à venir.
Bonne lecture.
Objectifs
- Réaliser un inventaire des plantes aquatiques
- Recenser la proportion des espèces locales et des EEE
- Assurer un suivi accru des EEE
- Limiter la dispersion des plantes aquatiques EEE
- Traiter le plus efficacement les EEE
Actions prévues
- Suivre l’évolution sur plusieurs années
- Echanger avec des acteurs et partenaires (autres DT au sein de VNF, Port Autonome de Strasbourg, DDT, DREAL, scientifiques…)
- Faucarder, arracher les EEE
- Sensibiliser les usagers de la voie d’eau à ces problématiques
Télécharger la fiche retour d’expérience
2021-rapport-suivi-plantes-aqua-dts (4,42 Mo)Pour en savoir plus
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